Le diopside, dont certaines variétés sont particulièrement recherchées, possède une riche histoire minéralogique. Les pierres chromifères, comme le tashmarin, viennent de la région ouïghoure du Xinjiang, en Chine, et sont réputées pour leur couleur vert clair. Les violanes, bleues à violettes, proviennent du village de Saint Marcel dans le Val d’Aoste, en Italie. Le diopside étoilé, quant à lui, provient d'Inde et se caractérise par des rayons en étoile sur sa surface, ce qui nécessite une taille en cabochon pour révéler ce motif.
Les diopsides de Russie, plus foncés, sont également remarquables et se distinguent par leur richesse en chrome. Ils proviennent principalement de la Yakoutie, en Sibérie orientale, une région où se trouvent aussi 99 % des diamants russes. Le diopside a été décrit pour la première fois en 1800 par José Bonifácio de Andrada e Silva. Cette pierre, bien qu'évaluée pour sa beauté, doit souvent être limitée à des tailles de deux carats ou moins, car les plus grandes pierres perdent en éclat.
Avec l'effondrement de l'URSS, le diopside a commencé à être exporté à l’international, rivalisent aujourd’hui avec l'alexandrite et le diamant en raison de son prix compétitif. Son utilisation dans la joaillerie a été popularisée dans les années 1980, et il est souvent vendu comme pierre précieuse.
Le diopside est un silicate calcique et magnésien. Il peut se trouver dans de nombreuses régions du monde, notamment au Brésil, en Italie, en Inde et au Pakistan. Sa coloration, qui varie du vert au noir en passant par le bleu et le violet, dépend de la présence de chrome, de fer ou de manganèse. Sa dureté se situe entre 5,5 et 6,5 sur l’échelle de Mohs.
Les cristaux peuvent atteindre de grandes tailles, mais ils sont rarement exploitables en raison de leur fragilité. Le diopside est souvent appelé "pierre de larme" en raison de ses associations avec la purification des émotions. Certaines personnes l'associent même à la pierre de naissance du mois de mai, bien que cela ne soit pas universellement reconnu.