La Morganite, pierre de la famille des Béryls, a été découverte en 1902 en Californie, bien que certains prétendent qu'elle l’a été à Madagascar en 1911. Initialement appelée « Béryl Rose », elle a été renommée en hommage au banquier John Pierpont Morgan par le gemmologue George Frederick Kunz. Symbole d’amour, la Morganite est très prisée, notamment une pierre de 600 carats exposée au British Museum de Londres, ainsi que deux pièces brésiliennes au Smithsonian Institute.
La couleur rose de la Morganite est due à la présence de manganèse, et sa teinte varie selon l'éclairage, lui conférant un bon pléochroïsme. Les teintes recherchées vont du rose pâle au carmin, la plus prisée rappelant la « Fleur de Pêcher », souvent trouvée à Madagascar. Bien que beaucoup de Morganites soient traitées thermiquement pour améliorer leur couleur, celles non traitées ont plus de valeur.
Sa valeur dépend de la taille, de l’intensité de la couleur et de la pureté de la pierre, souvent claire et sans inclusions. Dotée d'un système cristallin hexagonal, sa dureté est de 7,5 à 8 sur l’échelle de Mohs. On la trouve dans des pays comme le Brésil, Madagascar, la Namibie et l’Afghanistan.
Aujourd’hui, la Morganite est très prisée en joaillerie, souvent associée à l’or rose pour créer des pièces élégantes telles que colliers, bracelets et bagues.