Géométrie sacrée
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Ânkh ou Croix de Vie
L’ânkh, aussi appelée croix ansée, croix de vie, clé de vie, croix égyptienne ou encore croix du Nil, est l’un des symboles les plus emblématiques de l’Égypte ancienne.
En hiéroglyphes, elle signifie littéralement “vie”, et elle incarne à la fois la vie terrestre et la vie éternelle dans l’au-delà. Représentée sous la forme d’une croix surmontée d’une boucle, l’ânkh est un symbole sacré que l’on retrouve dans d’innombrables fresques, sculptures et objets rituels.
Elle est souvent tenue par les divinités telles qu’Isis, Maât, Atoum ou Sekhmet, illustrant leur pouvoir de donner ou maintenir la vie.Les pharaons sont également fréquemment représentés tenant l’ânkh, généralement offert par une divinité.
Ce geste symbolise leur connexion au divin et leur légitimité sacrée à gouverner. Toutefois, le pharaon n’utilise pas l’ânkh comme un outil : il le reçoit, signe que le souffle de vie lui est accordé par les dieux. Depuis la fin du XXe siècle, l’ânkh connaît un renouveau en tant que symbole spirituel et décoratif, adopté pour sa puissance visuelle et sa signification profonde : celle de la vie, de la sagesse et de l’immortalité. -
Arbre de Vie
L’Arbre de Vie est un symbole ancestral, présent dans de nombreuses cultures à travers le monde : des civilisations mésoaméricaines aux traditions européennes, en passant par l’Égypte ancienne et l’Inde.
Représenté sous la forme d’un arbre complet — racines profondes, tronc solide et branches étendues vers le ciel — il symbolise à la fois l’unité entre le monde souterrain, le monde terrestre et le monde céleste, et le cycle de la vie.
Bien que ses significations varient selon les cultures et les croyances, l’Arbre de Vie est toujours considéré comme un symbole sacré. Il peut incarner la connexion entre tous les êtres vivants, la croissance spirituelle, l’immortalité ou la renaissance, l’harmonie entre les éléments. -
Arbre Kabbalistique
L’arbre kabbalistique est un symbole central de la Kabbale, représentant la structure de l’univers et les lois spirituelles qui le régissent.
Utilisé depuis le XIIIe siècle, notamment par Azriel de Gérone en Catalogne, ce schéma sacré permet d’explorer les mystères de la création, de comprendre les énergies divines à l’œuvre, et de favoriser une connexion profonde entre l’homme, le monde et Dieu.
Véritable carte spirituelle, il guide les chercheurs dans leur quête de connaissance, d’élévation spirituelle et d’unité avec une réalité supérieure. -
Bagua ou Pa Kua
Le Ba gua est un diagramme octogonal essentiel de la culture chinoise, utilisé principalement dans la divination et le feng shui.
Composé de huit trigrammes, chacun symbolise une direction, un élément naturel, un membre familial et un principe philosophique lié au taoïsme et au Yi Jing.
Ce schéma ancestral sert aussi dans les arts martiaux et la navigation, reflétant l’équilibre et l’harmonie universels.
Le Ba gua représente ainsi un outil puissant pour comprendre l’énergie et les transformations du monde selon la tradition chinoise. -
Cercle
Le cercle est une courbe plane fermée dont tous les points sont situés à une distance égale d’un point central, appelé centre. Cette distance constante est appelée le rayon du cercle.
En géométrie euclidienne, le terme « cercle » est souvent confondu avec le mot « rond », désignant une forme parfaitement symétrique.
Cependant, dans les espaces non euclidiens, la forme du cercle peut varier et devenir plus complexe. Par ailleurs, la sphère est une extension du cercle dans les espaces à plusieurs dimensions, représentant l’ensemble des points à égale distance d’un centre donné. -
Croissant de lune
Le croissant lunaire est une forme géométrique résultant de l’intersection de deux cercles qui se croisent en deux points, formant ainsi une figure composée de deux arcs aux diamètres différents.
Ce symbole, riche en histoire, est présent dans de nombreuses cultures et religions depuis l’Antiquité.
Originaire de l’Iran préislamique, le motif ornemental du croissant lunaire a été diffusé par les Phéniciens jusqu’à Carthage dès le VIIIe siècle avant J.C. Au XXe siècle avant J.C., il est devenu un symbole majeur en Mésopotamie, souvent associé au soleil et à la divinité. -
Croix Solaire ou Roue Solaire
La croix solaire est un ancien symbole solaire largement répandu dans les cultures préhistoriques européennes.
Ce symbole puissant est reconnu pour représenter le soleil, en raison de sa forme et de son omniprésence dans l’art et les rituels anciens.
En égyptien ancien, la croix solaire symbolise également le “village”, témoignant de sa signification polyvalente.
Aujourd’hui, ce symbole est aussi utilisé en astronomie moderne pour représenter certains phénomènes célestes.
Cependant, il est important de noter que certaines variantes de la croix solaire ont été détournées et associées à des mouvements néo-nazis et suprémacistes blancs après la Seconde Guerre mondiale, ce qui nécessite une compréhension historique nuancée. -
Cube de Métatron
Le Cube de Métatron est un symbole sacré puissant qui intègre les formes géométriques des solides de Merkaba et de Platon.
Très apprécié dans les traditions ésotériques, ce symbole est réputé pour offrir une protection angélique efficace et révéler les mystères cachés de l’univers.
Le Cube de Métatron est considéré comme une des formes les plus puissantes contre les énergies négatives, pouvant être porté en amulette ou visualisé pour renforcer la connexion à la conscience Métatronique.
La Merkaba, présente dans ce symbole, représente un véhicule spirituel permettant à l’être humain de transcender la matérialité et de voyager à travers l’espace-temps, facilitant ainsi l’élévation spirituelle et la transformation intérieure. -
Cube ou Hexaèdre
En géométrie euclidienne, le cube est un solide plat aux six faces carrées parfaitement égales, faisant partie des célèbres cinq solides de Platon. Il possède 6 faces, 12 arêtes et 8 sommets, et est aussi appelé hexaèdre régulier.
Ce polyèdre est un zonoèdre à trois générateurs, identifié par le symbole Schläfli {4,3}, indiquant qu’il y a 4 sommets par face et 3 faces par sommet. Le terme « cube » provient du grec ancien « kubos », signifiant dé, en référence à sa forme.
En mathématiques, « cube » désigne également l’opération d’élever un nombre à la puissance trois, comme dans « 3 cube » qui équivaut à 3 x 3 x 3. Ce solide est à la fois une figure géométrique essentielle et un concept fondamental en arithmétique. -
Disque
Un disque est une figure géométrique plane composée de tous les points situés à une distance inférieure ou égale à un certain rayon depuis un centre donné.
Le rayon 𝑅 correspond à la distance entre le centre 𝑂 et le bord du cercle, appelé périmètre. Selon qu’il inclut ou non son périmètre, un disque peut être fermé ou ouvert.
En géométrie, le disque est souvent considéré comme un cylindre de révolution très mince comparé à son rayon.
En dehors des mathématiques, le terme « disque » désigne également un support physique utilisé pour stocker des données numériques, telles que musique, images et fichiers informatiques. -
Ellipse
L’ellipse est une courbe plane fermée formée par l’intersection d’un cône ou d’un cylindre avec un plan oblique à l’axe de rotation. Membre de la famille des coniques, elle se caractérise par une excentricité comprise entre 0 et 1.
Les points situés sur une ellipse respectent la propriété fondamentale selon laquelle la somme des distances aux deux foyers est constante.
En perspective, l’ellipse peut être perçue comme un cercle vu en angle ou comme l’ombre projetée d’un disque sur une surface plane. En astronomie, l’ellipse joue un rôle clé dans la modélisation des orbites des corps célestes, comme l’orbite elliptique de la Terre autour du Soleil. -
Étoile
Le pentagramme est un symbole géométrique universel représentant une étoile à cinq branches, formée par l'interconnexion de cinq triangles isocèles.
Ce symbole sacré est célèbre notamment grâce à l’illustration de Léonard de Vinci, l’Homme de Vitruve, où le corps humain est inscrit dans une étoile pentagonale, symbolisant l'harmonie, l'équilibre et la perfection des proportions.
En numérologie, le pentagramme incarne l'énergie du nombre 5 et symbolise l'union de l'esprit et de la matière en conjuguant les quatre éléments classiques (Terre, Air, Eau, Feu) avec un cinquième, l’éther ou l’esprit. Présent à travers de nombreuses civilisations, le pentagramme est un emblème puissant de la géométrie sacrée aux multiples interprétations. -
Fleur de Vie
La fleur de vie est un symbole sacré de la géométrie, reconnu pour ses nombreuses vertus, notamment en lithothérapie.
Elle est fréquemment utilisée pour recharger les pierres naturelles, harmoniser les énergies environnantes, purifier les espaces de vie, voire conserver la pureté des aliments et de l’eau.
Considérée comme la source originelle de toute création, la fleur de vie représente la graine des possibles et est étroitement liée à d’autres motifs sacrés comme l’arbre de vie.
Ce symbole ancestral puise ses origines dans diverses cultures et continue d’inspirer par ses formes harmonieuses et ses représentations puissantes. -
Graine de Vie
La graine de vie est un motif géométrique sacré formé par sept cercles disposés en symétrie hexagonale. Ce symbole représente la genèse de formes plus complexes, notamment la formation de sphères et de figures géométriques comme le "Vesica Piscis" et le "Trépied de Vie".
La graine de vie illustre le processus de création qui débute par un cercle unique pour aboutir à sept sphères interconnectées.
Généralement représentée en deux dimensions par des cercles et des formes en lentille, la graine de vie partage une connexion profonde avec la fleur de vie, tous deux symboles riches de significations spirituelles et ésotériques. -
Hexagone
L’hexagone, dérivé du grec ἕξ (six) et γωνία (angle), est un polygone à six côtés et six angles. Il peut être régulier, avec des côtés égaux et des angles internes de 120°, ou irrégulier.
L’hexagone régulier est largement utilisé dans les pavages et les dallages pour sa capacité à couvrir des surfaces sans espace.
Ce motif géométrique est également omniprésent dans la nature, notamment dans la structure des alvéoles d’abeilles et les formations de prismes basaltiques, démontrant son efficacité et son harmonie dans les systèmes naturels. -
Homme de Vitruve
L’Homme de Vitruve est une illustration emblématique réalisée par Léonard de Vinci, inspirée du traité antique De architectura de Vitruve.
Ce dessin met en avant les proportions idéales du corps humain, inscrit harmonieusement dans un cercle et un carré, symbolisant l’équilibre entre l’homme et l’univers.
Représentant les valeurs de la Renaissance, de l’Humanisme et du rationalisme, cette œuvre illustre la quête de mesure et d’harmonie dans la représentation du monde. L’original est précieusement conservé aux Galeries de l’Académie de Venise depuis 1822. -
Labyrinthe de Chartres
Le labyrinthe de Chartres, comparable à celui de la mythologie grecque construit par Dédale, est un symbole emblématique de l’architecture médiévale. Dans la légende, Thésée utilise le fil d’Ariane pour vaincre le monstre et s’échapper du labyrinthe.
Au Moyen Âge, des labyrinthes similaires ont été intégrés dans plusieurs édifices religieux majeurs, notamment à Reims, Amiens et Saint-Quentin.
Le labyrinthe de Chartres est reconnu comme un chef-d’œuvre de conception et d’exécution en pierre, illustrant l’ingéniosité et la créativité humaines à travers les siècles. -
Labyrinthe d’Amiens
Selon la mythologie grecque, Dédale est l’architecte du premier labyrinthe construit sur l’île de Crète. Ce design complexe a influencé l’art des pavages dans les palais et les cathédrales.
Au fil du temps, les labyrinthes sont devenus un symbole religieux majeur dans le christianisme. Dans les églises médiévales, les labyrinthes polychromes représentent la montée du Christ au Calvaire.
Les fidèles les parcouraient souvent à genoux pour accomplir un pèlerinage symbolique ou obtenir des indulgences, une alternative spirituelle aux voyages en Terre sainte. -
Losange
Le losange est une figure géométrique caractérisée par quatre côtés de même longueur et des angles opposés égaux. Cette forme polyvalente a traversé les époques, trouvant sa place dans l’art, la mode, la joaillerie et l’architecture.
Dans l’Antiquité, les Grecs et les Romains l’intégraient fréquemment dans leurs mosaïques et fresques décoratives. Au Moyen Âge, le losange ornait souvent les vitraux des églises gothiques, contribuant à leur beauté et symbolisme.
Plus récemment, le célèbre joaillier français Louis Cartier a popularisé le bracelet « Love », dont le design s’inspire de la forme du losange, devenant ainsi un emblème moderne de l’amour. -
Mandala
Le mandala, issu du sanskrit signifiant cercle, sphère, environnement ou communauté, est un symbole riche de sens et de spiritualité.
Utilisé depuis des millénaires dans diverses traditions rituelles, il sert notamment à invoquer des divinités ou à accompagner la méditation. Les mandalas se présentent sous des formes variées, allant de dessins complexes à des sculptures, chacun rempli de symboles spécifiques liés à une divinité ou à une pratique particulière.
Leur but profond est d’aider à atteindre un état de conscience supérieur, favorisant la guérison intérieure et la transformation spirituelle. -
Merkaba
La Merkaba, originaire du mysticisme juif, désigne le « char divin » (mot hébreu signifiant « char ») et est liée à la vision du trône céleste dans la tradition biblique, notamment dans le livre d’Ézéchiel, où cette vision est appelée « Ma’asseh Merkaba » dans la Mishna.
Ce concept a inspiré de nombreux textes en hébreu et en araméen.
Dans le courant New Age, la Merkaba a été revisitée pour représenter une capacité secrète de l’être humain, lui permettant de voyager à travers l’espace et le temps, symbolisant ainsi un outil spirituel de transformation et d’élévation. -
Noeud Celtique
Les nœuds celtiques sont des motifs graphiques caractéristiques de l’art insulaire celtique, composés de lignes entrelacées formant des boucles sans fin, inspirées des techniques de vannerie.
Leur nature continue symbolise l’éternité, l’interconnexion et le cycle sans fin de la vie. Ces motifs ont une forte valeur symbolique dans la culture celtique, même si leur signification précise reste souvent mystérieuse et sujette à diverses interprétations.
Ils sont largement utilisés en décoration, notamment dans les bijoux, les tatouages et d’autres formes d’art décoratif, où leur esthétique complexe et harmonieuse séduit encore aujourd’hui. -
Nombre d’Or
Le nombre d’or, souvent noté par la lettre grecque φ (phi), est un nombre irrationnel d’environ 1,6180339… Ce ratio apparaît lorsque l’on divise une ligne en deux segments de manière telle que le rapport entre la longueur totale et la plus grande partie soit égal au rapport entre la plus grande partie et la plus petite.
Ce rapport est lié à la célèbre suite de Fibonacci, où les rapports successifs entre nombres voisins convergent vers ce nombre d’or.
Le nombre d’or est largement utilisé en art, architecture, design et nature, car il est considéré comme esthétiquement harmonieux. Par exemple, le rectangle d’or, dont la longueur divisée par la largeur vaut φ, est réputé pour sa beauté visuelle et se retrouve dans des œuvres célèbres, des bâtiments historiques, et même dans la disposition des pétales de certaines fleurs. -
Oeil d’Horus ou Oeil d’Oudjat
Dans la mythologie égyptienne, Horus perdit son œil gauche lors d’un combat contre son oncle Seth.
Ce dernier le déchira en six fragments qu’il jeta dans le Nil, en représailles à la mort d’Osiris. Thot réussit à retrouver tous les morceaux, à l’exception d’un seul, et parvint à reconstituer l’œil en le réunifiant.
L’Œil oudjat est un symbole magique associé à la protection, à la guérison et à la capacité de percevoir l’invisible. Il est fréquemment représenté sur les sarcophages, les pectoraux et sous forme d’amulette en forme d’œil, portée pour éloigner le mal.
Lors de la momification, les embaumeurs plaçaient cet œil sur les incisions, et les marins le peignaient sur la proue de leurs navires pour assurer une navigation sûre. -
Om̐ ou Aum
Om, aussi appelé aum et écrit ॐ en devanagari, est une syllabe sacrée utilisée dans plusieurs religions comme l’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme, le sikhisme et le brahmanisme.
Elle est aussi connue sous les noms d’udgitha ou pranava mantra, signifiant « mantra primordial » ou « vibration vitale ».
Dans l’hindouisme, Om est considéré comme le son originel à l’origine de la création de l’univers. Cette syllabe est évoquée dans plusieurs Upaniṣads, notamment dans la Chāndogya Upaniṣad. -
Pentacle
Le pentacle est un talisman utilisé dans les rituels magiques, fabriqué à partir de matériaux variés comme le parchemin, le papier ou le métal.
Il porte généralement un symbole associé à l’esprit ou à l’entité que l’on souhaite invoquer. Il peut être porté en pendentif ou placé à l’intérieur d’un triangle d’invocation.
On y ajoute souvent des signes de protection, comme le pentacle de Salomon. Les grimoires de magie salomonienne recensent différents types de pentacles.
Ils sont également adoptés dans les pratiques néo-païennes, notamment au sein de la tradition Wicca. -
Pentagone
En géométrie, un polygone doté de cinq sommets, cinq côtés et cinq diagonales est appelé pentagone. Il peut être simple ou croisé, convexe ou concave.
Sa version régulière étoilée est connue sous le nom de pentagramme. Le terme "pentagone" vient du latin pentagonum, lui-même issu du grec ancien πεντάγωνος (pentágônos), signifiant « à cinq angles et cinq côtés ».
Le pentagone est mentionné pour la première fois dans le livre IV des Éléments d’Euclide, rédigé vers 300 av. J.-C., qui traite des figures régulières inscrites et circonscrites. -
Pentagramme
Le pentagramme est un symbole graphique constitué de cinq traits élémentaires formant une étoile à cinq branches.
Dans la tradition hébraïque, il correspond également au signe de cantillation chalchèlèt. Le terme provient du grec penta- (cinq) et -gramma (lettre, caractère écrit).
Au fil du temps, le pentagramme a pris différentes appellations en latin, telles que Signum Pythagoricum, Signum Hygae ou encore Signum Salutatis. -
Pyramide
En géométrie, une pyramide est un solide dont la base est un polygone et dont les autres faces sont des triangles réunis en un point commun appelé l’apex.
La base peut être de différentes formes : triangulaire, carrée, pentagonale, etc.
Les pyramides régulières à base triangulaire font partie des solides de Platon, tandis que celles à base carrée ou pentagonale régulière appartiennent aux solides de Johnson.
Toutes les pyramides sont des formes auto-duales et sont classées parmi les prismatoïdes. -
Rune ou Runes
Les peuples parlant des langues proto-germaniques utilisaient un système d’écriture appelé le futhark, ou alphabet runique.
Composé à l’origine de 24 signes, cet alphabet servait à transcrire ces langues anciennes.
Avec le temps, il a évolué différemment selon les régions et les cultures, notamment dans les pays scandinaves où, dès le VIIIᵉ siècle, le futhark a été simplifié pour ne conserver que 16 runes.
D'autres systèmes d’écriture indépendants, tels que les runes hongroises et les runes turques, sont également appelés « runes », bien qu’ils n’aient pas de lien direct avec le futhark germanique. -
Sceau de Salomon
Le Sceau de Salomon est un symbole graphique souvent représenté par une étoile de David encerclée.
Contrairement à cette dernière, ses branches sont entrelacées, formant un motif plus complexe. Ce symbole apparaît dans de nombreux textes religieux, ésotériques et légendaires liés au roi et prophète Salomon.
L’hexagramme, qui en constitue la base, était déjà utilisé avant l’avènement du judaïsme, notamment en Asie et dans la péninsule arabique.
Le Sceau de Salomon et l’hexagramme sont tous deux considérés comme des symboles puissants, chargés de significations spirituelles et magiques à travers les cultures. -
Sceau des 7 Archanges
Également connu sous le nom d’heptagramme, le sceau des 7 archanges est un symbole mystique utilisé en alchimie et en ésotérisme.
Il représente les sept archanges associés aux sept planètes traditionnelles, chacun chargé de veiller sur l’humanité et de canaliser une forme d’énergie spirituelle.
Utilisé comme talisman, ce sceau est réputé pour offrir protection et guidance spirituelle.
Dans l’Apocalypse biblique, le "Septième Sceau" est évoqué comme un élément scellant l’Alliance divine entre Dieu et l’humanité, annonçant une série de révélations et de bouleversements.
On confond parfois cette symbolique avec les sept plaies d’Égypte, envoyées par Dieu pour punir les Égyptiens, bien qu’elles relèvent d’un autre épisode biblique. -
Shri Yantra ou Sri Chakra
Le Shri Yantra est l’un des yantras les plus emblématiques utilisés dans la méditation tantrique.
Il se compose de neuf triangles imbriqués autour d’un point central appelé Bindu.
Parmi ces triangles, quatre pointent vers le haut, représentant Shiva et son énergie ascendante.
Le Bindu symbolise l’union des forces opposées, rappelant le concept taoïste du yin et du yang. Le Shri Yantra est aussi connu sous le nom de Navayoni Chakra, en référence à ses neuf triangles. -
Solides de Platon
Les solides de Platon sont des formes géométriques régulières et convexes, caractérisées par un nombre précis de faces.
Il en existe cinq types :
Le tétraèdre (4 faces)
Le hexaèdre ou cube (6 faces)
L’octaèdre (8 faces)
Le dodécaèdre (12 faces)
L’icosaèdre (20 faces)
Bien que leur nom évoque Platon, ces formes étaient admirées pour leur beauté et leur symétrie dès l’Antiquité.
Quatre d’entre elles sont traditionnellement associées aux éléments de la physique antique, tandis que la cinquième représente la quintessence. Les solides de Platon sont des figures clés de la géométrie sacrée. -
Sphère
Une sphère est l’ensemble des points situés à égale distance d’un point central, appelé le centre.
La surface de la Terre peut être approximée par une sphère dont le rayon est d’environ 6 371 kilomètres.
En mathématiques, dans un espace métrique, une sphère désigne ce même ensemble de points équidistants d’un centre donné.
Une boule correspond à une sphère pleine, c’est-à-dire l’ensemble des points dont la distance au centre est inférieure ou égale au rayon. -
Spirale
Les spirales sont des courbes en géométrie plane qui présentent une allure tournante.
Elles peuvent être décrites par une équation polaire de la forme ρ = f(θ), où la fonction f est monotone.
Parmi elles, on trouve les spirales coniques, comme la célèbre spirale d’Archimède, ainsi que des courbes en dimension 3.
Les spirales sont des formes courantes dans la nature, inspirant de nombreux artistes et écrivains.
Elles possèdent des propriétés mathématiques fascinantes et trouvent de nombreuses applications en science et technologie. -
Torus Yantra
Le Torus est un yantra employé pour la méditation et la dynamisation énergétique.
Il symbolise un flux d’énergie dynamique et équilibré, représentant l’harmonie des forces.
Sa forme est constituée de multiples cercles de même diamètre imbriqués.
En fixant le centre du Torus, on a souvent l’impression que celui-ci est en mouvement, ce qui lui a valu le surnom d’« œil hypnotique ».
Le Torus est donc utilisé comme support pour concentrer l’énergie et favoriser la méditation. -
Triangle
En géométrie euclidienne, un triangle est une figure plane formée par trois points, appelés sommets, reliés par des segments nommés côtés.
Cette figure délimite une zone appelée intérieur. Lorsque les sommets sont distincts, chacun correspond à un angle intérieur, d’où le nom “triangle” qui signifie “trois angles”.
Le triangle, en tant que polygone le plus simple capable de délimiter une surface plane, sert de base pour découper et approximer des surfaces plus complexes.
De nombreuses constructions géométriques liées au triangle sont décrites dans les Éléments d’Euclide, écrits il y a près de 2300 ans avant notre ère.
Les relations entre les angles et les longueurs des côtés du triangle ont donné naissance à la trigonométrie, une méthode essentielle pour calculer des distances par triangulation. -
Triple Lune
Le symbole de la Triple Lune représente les trois aspects de la Déesse : la Vierge, la Mère et l’Aînée.
Ce concept, néo-païen et wiccan, a été popularisé par Robert Graves en 1948.
Les trois phases du symbole reflètent le cycle de la vie : naissance, vie et mort.
Le croissant de Lune croissant symbolise la Vierge, représentant la pureté et le commencement.
La Pleine Lune incarne la Mère, symbole du pouvoir, de la fertilité et de la maturité.
Le croissant de Lune décroissant représente l’Aînée, liée à la sagesse, à la fin d’un cycle et au renouveau.
Chaque phase incarne un aspect essentiel de la féminité divine et des différentes étapes de l’existence. -
Triquetra
La triquetra est un symbole celtique mystique, reconnu pour sa symbolique profonde et polyvalente.
Elle se compose d’un triangle formé par trois ovales entrelacés, souvent entourés d’un cercle.
Ce symbole évoque diverses interprétations : le cycle de la vie, la triple divinité, ou encore les trois royaumes de la nature (terre, mer, ciel).
La triquetra représente aussi l’aspect féminin du Divin, symbolisant protection et harmonie.
Posséder un objet orné de ce symbole chez soi est censé aider à dissiper les énergies négatives et à protéger contre les forces maléfiques. -
Triskèle ou Triskel
Le Triskèle, aussi appelé Triskell ou Triskel en breton, est un symbole ancien et puissant.
Il peut représenter trois jambes humaines, des spirales entrelacées, ou toute autre forme à trois protubérances symétriques.
Ce symbole est souvent animé par une rotation, qui peut être horaire ou anti-horaire, et sa signification varie selon le contexte.
Dans la tradition celtique, le Triskèle symbolise les trois moments clés du mouvement du soleil dans le ciel : l’aube, le zénith et le crépuscule.
Selon l’ethnolinguiste Jean Haudry, le Triskèle dérive d’une forme appelée la “roue claire”, qui représente le déplacement solaire. -
Vajra
Le Vajra est un symbole et un outil rituel majeur dans l’hindouisme et le bouddhisme.
Ce terme sanskrit signifie à la fois « diamant » et « foudre », illustrant sa double nature :la solidité et l’indestructibilité du diamant, la puissance et la force destructrice de la foudre.
Vajra symbolise donc l’immutabilité et la capacité à surmonter tous les obstacles.
Ce symbole porte différents noms selon les régions et les langues :
Au Tibet et au Bhoutan, on l’appelle Dorje, un prénom masculin courant.
En Mongolie, ce nom devient Dorj. -
Vesica Piscis
La vesica piscis est une forme géométrique créée par l’intersection de deux disques de même diamètre.
Les deux cercles ont le même diamètre, et le centre de l’un est situé exactement sur la circonférence de l’autre.
Le terme vesica piscis signifie littéralement « vessie de poisson » en latin.
Cette forme est aussi appelée mandorle en italien, ce qui signifie amande en français, en référence à sa forme caractéristique.
Cette figure de géométrie sacrée a été largement diffusée et étudiée par les disciples de Pythagore et Archimède.
Elle symbolise l’équilibre entre le matériel et le spirituel, représentant l’union et l’interconnexion de deux réalités distinctes. -
Yantra
Le Yantra est un support graphique utilisé pour la méditation, issu de la tradition hindoue.
Chaque Yantra est étroitement associé à un mantra spécifique et symbolise différents concepts et aspects du monde.
Le mot Yantra peut désigner une figure géométrique tracée, que ce soit matériellement sur un support ou mentalement lors de la méditation.
Il sert aussi parfois de moyen mnémotechnique pour faciliter la concentration et la mémorisation des enseignements spirituels.
Parmi les diagrammes mystiques appelés Yantra, on trouve des exemples célèbres comme le Siddhachakra, le Navapada et le Navadevata. -
Yin et Yang
Dans la philosophie chinoise, notamment dans le taoïsme, les concepts de Yin et Yang sont essentiels pour comprendre les phénomènes de la vie et de l’univers. Ces deux principes sont à la fois complémentaires et antagonistes, formant une paire qui permet de décrire les différentes composantes de tout phénomène.
Le symbole le plus célèbre représentant cette dualité est le tàijí tú, reconnu mondialement.
Le Yin, généralement représenté en noir, est associé au principe féminin, à la lune, à l’obscurité, au froid et à la réceptivité.
Le Yang, représenté en blanc, correspond au principe masculin, au soleil, à la lumière, à la chaleur et à l’action.
Ces deux forces s’équilibrent constamment pour maintenir l’harmonie dans l’univers.
Origine, significations, symboles et bienfaits
🔷 Qu’est-ce que la géométrie sacrée ?
Présente dans la nature, l’art, l’architecture et jusqu’au cœur des traditions spirituelles, la géométrie sacrée est un langage universel. Elle permet de se reconnecter à l’harmonie de l’univers, en agissant comme un pont entre le monde visible et l’invisible. Utilisée aujourd’hui pour la guérison énergétique, la méditation ou encore la reconnexion spirituelle, elle fascine par la beauté parfaite de ses motifs et leur haute fréquence vibratoire.
Mais pourquoi cette géométrie refait-elle surface avec autant de force dans notre époque moderne ? Que signifient ses symboles ? Et comment profiter pleinement des bienfaits de la géométrie sacrée ?
🌿 Un langage universel ancré dans le vivant
La géométrie sacrée est omniprésente dans la nature. Le symbole de la fleur de vie reproduit la division cellulaire, tandis que la spirale dorée apparaît dans les coquilles de nautile ou les pommes de pin. Ces formes ne sont pas seulement esthétiques : elles véhiculent des vibrations énergétiques élevées, traduisant une harmonie supérieure. Ce langage sacré dépasse les cultures et les religions : il parle à l’âme humaine.
🏛️ Un outil architectural millénaire
Utilisée dans l’architecture sacrée à travers les âges, la géométrie sacrée se retrouve dans les temples bouddhistes, cathédrales chrétiennes ou mosquées islamiques. Ces structures, conçues selon les lois de l’harmonie, servaient de lieux de connexion entre la Terre et le divin. Grâce au nombre d’or et aux ondes de forme, les bâtisseurs ont créé des espaces favorisant la contemplation, l’élévation et la paix intérieure.
✨ Un miroir des fréquences supérieures de l’univers
Pour les mystiques comme pour les scientifiques, la géométrie sacrée révèle une vérité fondamentale : tout dans l’univers obéit à une structure mathématique sacrée. Ces formes sont plus qu’un simple agencement de lignes : elles émettent des vibrations bénéfiques. Utilisées en thérapie énergétique, elles favorisent l’abondance, la protection, la méditation, le développement personnel et spirituel.
🌍 Origines de la géométrie sacrée
Les premières civilisations (Égyptiens, Grecs, Hindous, Celtes...) avaient déjà perçu la répétition des motifs géométriques dans la nature et dans le ciel. Le nombre d’or et les formes parfaites étaient vus comme des outils pour capter les énergies cosmiques. Des pyramides aux temples, ces connaissances ont servi à créer des lieux de pouvoir vibratoire.
🧘♀️ Pourquoi utiliser la géométrie sacrée ?
Les formes sacrées sont bien plus que décoratives : elles sont des véhicules énergétiques. En les intégrant dans votre vie (méditation, art, objets, bijoux...), vous vous connectez à des fréquences élevées favorisant la paix intérieure, la concentration, la guérison et la transformation.
🔮 En résumé
La géométrie sacrée est un outil ancestral et universel. À la fois science, art et spiritualité, elle relie le visible à l’invisible, l’humain au cosmos. Utilisée en conscience, elle offre une voie vers plus d’harmonie, de compréhension et de lumière.
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